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Parfois on se demande pourquoi faut-il reconnaître son type de peau. Ce n’est pas pour compliquer la vie, en fait c’est justement pour l’améliorer. En effet, il importe énormément de savoir comment elle est afin de pouvoir y apporter les meilleurs soins correspondants. Que ce soit du point de vue cosmétique ou du point de vue santé. Côté cosmétique, l’identifier permet de choisir en parallèle les produits de soin et de beauté qui lui correspondent le mieux. Sur le plan santé, on peut rencontrer un trouble à cause d’un problème au niveau de la sécrétion de sébum.
Problème de sébum
Ce sébum a pour rôle principal de protéger la peau, ce qui n’est pas le cas quand un déséquilibre survient. C’est une substance lipidique qui engendre une couche fine hydrolipidique sur la surface de l’épiderme. Selon sa constitution, plusieurs aspects existent, cet aspect différent est causé par la quantité et la qualité du sébum secrété. Mis à part le sébum, le vieillissement, la difficulté de la circulation et l’hydratation sont pareillement les sources qui influent sur les caractères de l’épiderme. Ainsi, il y a la peau sèche, la peau grasse, la peau hydrolipidique, la peau mixte ou normale et la peau irritable ou sensible. La peau sèche ne présente aucune souplesse, elle est également très sensible aux traumatismes et rougit facilement. Cette sensibilité et cette fragilité ne se limitent pas uniquement aux traumatismes mais aussi à toutes les substances qui peuvent être en contact direct avec elle. Ses pores sont invisibles et on n’y rencontre pas de comédon, ni d’apparence brillante ceci est dû au manque de lipide engendré par l’absence de sébum. La peau grasse n’est pas élastique mais présente des ridules. Elle brille énormément et possède des pores dilatés et de grandes glandes sébacées. ( Plus de détails sur le magazine Féminin et Masculin )
Mais en plus, elle est épaisse et contient plus ou moins de points noirs, et autant d’acnés. Ses caractéristiques sont surtout conditionnées par l’abondance du sébum excrété. C’est la raison pour laquelle on l’appelle aussi peau séborrhéique. Ce flux de sébum peut être fluide. Si c’est le cas, la peau est très acnéique et très luisante. On n’y trouve que peu de comédons, par contre elle est collante et on y recense du lipide au toucher. Contrairement à celle qui est fluide, cette grande quantité peut aussi être retenue.
Que faire ?
Dans cette situation, la peau a généralement les caractères suivants : pores dilatés et visibles, existence de microkyste ou de comédon, lipidité accentuée au niveau du nez et à ses alentours. De par cette généralité, on constate son état asphyxique et comédonien. On dit qu’elle est asphyxique quand elle a des grains de millium, des pustules, des papules, des microkystes et des comédons. Elle est comédonienne quand la quantité de comédon est très importante. La peau hydrolipidique est la cause d’une insuffisance de sébum, elle est caractérisée par des pores invisibles, une légère raideur, des points noirs et une apparence mate. La peau mixte ou normale est dotée d’une quantité suffisante de sébum et suivant les normes. La partie du nez et de ses alentours semblent gras, par contre le reste du visage a une allure sèche.
Elle est marquée par des pores apparents, une bonne élasticité, une brillance agréable, une quantité moyenne de lipide, de rares microkystes et de modestes comédons. La peau irritable ou sensible a une réactivité très rapide au contact de certaines substances cosmétiques et au contact des détergents. La consultation d’un professionnel, un dermatologue ou une esthéticienne, est conseillée pour tout soin et pour tout traitement à suivre.
Mais il est possible de le faire soi-même à domicile en sachant nettement son type de peau afin de lui administrer les produits les plus efficaces. La meilleure façon de procéder est de faire un examen visuel, un examen tactile et une enquête. L’examen visuel consiste à détecter les imperfections, à évaluer les grains de peau et à estimer le teint. Les imperfections cutanées correspondent à la présence des tâches pigmentaires, de couperose, de rougeur, de squame, de dartre, de cicatrice, d’acnés, de points noirs, de ride, de ridule et de déshydratation. Les grains de peau permettent d’évaluer la taille des pores et aussi celle des glandes sébacées. Ces grains de peau peuvent être irréguliers, épais, lisses, serrés et fins. La qualité du teint est exprimée par celle du film hydrolipidique.
Elle varie aussi en fonction de l’activité vasculaire qui détermine la couleur de la peau, classée comme étant brillante, grise, érythrosine, rosée, brouillée, terne, mate, lumineuse ou claire. L’examen tactile nécessite le contact avec la peau. Le toucher donne une impression sur sa souplesse, sur sa température, sur son épaisseur et sur sa texture. Elle a la possibilité d’avoir une texture rugueuse, grasse, veloutée ou douce. L’enquête à faire comporte plusieurs questions aux réponses desquelles on apprécie le genre de peau. Ces questions concernent les médicaments pris récemment ou le traitement en cours s’il existe, la pathologie, les conditions de vie, les conditions de travail, sa sensibilité réactive, la fréquence de son nettoyage et la sensation qu’elle offre. Pour identifier quel est son type de peau, il suffit de faire concorder le résultat du diagnostic aux caractéristiques qui ont été données pour chaque genre. Prenons l’exemple d’une peau sèche, globalement le résultat correspond à celui qui sera cité ultérieurement. Ce résultat se rapporte à une démangeaison, une sensation d’inconfort et de tiraillement, une froideur sur sa surface, une présence de couperose, de rougeur, de dartre et de squames, un grain de peau étroit et un teint clair mais mat.