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Le Shibari est une vieille pratique japonaise adaptée aujourd’hui à tous les genres et à tous les types de corps. Il est apprécié de toutes les orientations sexuelles et très prisé par les acteurs du BDSM. Il représente l’art d’attacher, pour le plaisir. Mais pour pratiquer le shibari, il faut prendre certaines dispositions. Vous voulez en savoir davantage ? Nous vous invitons à lire cet article.
Précautions préalables essentielles à la pratique du Shibari
Discipline tendance, loin de l’univers des clubs sado-maso où elle a fait fureur par les amateurs de domination et soumission (BDSM), le shibari s’enseigne aujourd’hui par de nombreuses structures. Avant que les pratiquants ne s’y risquent, il est primordial qu’ils disposent de certaines notions fondamentales susceptibles de les aider à limiter les risques.
En effet, il peut résulter des blessures physiques, une perte momentanée de motricité de la main pour quelques heures à des mois après une mauvaise pratique de shibari. Parfois, lorsque les limites de l’attachée sont dépassées, des blessures psychologiques peuvent être générées. Dès lors, il est indispensable de connaître certaines notions préalables avant de se risquer à cette pratique. Cela permet une bonne connaissance du corps et de ses réactions.
Lorsqu’on attache, il est indiscutable de suivre des cours d’anatomie avancée. Les écoles de cordes offrent des séances pouvant aider à la pratique sereine du shibari. Toutes les règles sont respectées dans ce cas afin que le shibari se déroule dans les conditions optimales sans aucun risque.
Il est beaucoup attendu du shibariste, une sérénité inextricable. C’est une condition qui permet de réussir l’expérience et de profiter totalement des sensations ressenties durant l’atelier. Vous pouvez également apprendre le BDSM dont certaines pratiques sont proches du shibari.
Découvrir la technique du Shibari et se faire attacher
À l’instar de toutes les expériences sexuelles, vieilles ou récentes, le consentement est primordial pour mieux décupler les sensations avec le shibari. En outre, la communication doit être stricte et recouvrir certaines limites à ne pas franchir. Il faut communiquer ses limites de façon catégorique avant de commencer.
Cette étape commence par une partie d’échange avec son/sa partenaire par une discussion claire. C’est l’occasion révélée pour exprimer ses attentes à travers cette expérience. Il est important d’insister sur ce qui est tolérable et ce qui ne l’est pas. Une bonne communication dès le départ est déjà un accomplissement considérable pour que tout se passe bien.
Ensuite, il faut penser à un mot que le partenaire pourrait comprendre, lorsque les choses iraient trop loin. Ainsi, lorsqu’il y a une limite à ne pas franchir, il devient plus facile d’arrêter. Enfin, vous devez procéder à l’encordage en laissant libre cours à l’inspiration. Vous pouvez vous inscrire à un cours de shibari à Paris pour apprendre tout cela.
Création de la connexion entre pratiquants
L’exécution des techniques du shibari ne se résume pas seulement à des pratiques BDSM. La dimension relationnelle entre les shibaristes est au cœur de la pratique. L’empathie est essentielle et passe par le respect et l’écoute.
Il faut noter donc que l’exécution des techniques du shibari évolue dans l’écoute au rythme souhaité. Cela permet de s’exprimer plus facilement et de faire émerger les émotions.
L’empathie et la connexion créent un dialogue silencieux entre les shibaristes. Ils peuvent renforcer plus le lien de confiance entre eux pour une pratique du shibari réussie en harmonie.