L’aide et les soins aux victimes se développent depuis les années 1970. Les associations ont lancé le mouvement, les institutions ont suivi.
Les services institutionnels d’aide aux victimes :
- Depuis le rapport de la » Commission d’Étude et de Propositions dans le domaine de l’aide aux victimes » (1982) jusqu’au » Rapport Lienemann » (1999) et la mise en place du Conseil National de l’Aide aux victimes, une politique publique en faveur d’une meilleure prise en charge des victimes s’est développée.
- L’Institut national d’aide aux victimes et de médiation (INAVEM) offre un accompagnement social et judiciaire ainsi qu’une aide psychologique à toutes les victimes.
Les associations d’entraide aux femmes :
- Depuis les années1960, les féministes militent en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes.
- Le Collectif féministe contre le viol (1985) dispose du numéro vert de la permanence » Viols-Femmes-Informations « : 0800 05 95 95.
- Le CNIDFF a des permanences dans toute la France.
- La Fédération solidarité femmes pilote le 3919
- L’AVFT se consacre aux harcèlements sexuels et aux violences faites aux femmes au travail
- Ces associations sont un relais indispensable pour soutenir les femmes victimes de violences, familiales et sexuelles notamment.
Les associations de victimes :
- Créées par des victimes ou des familles de victimes, elles mènent des actions militantes et offrent une aide aux victimes. Certaines peuvent se constituer partie civile pour représenter les victimes.
- SOS Attentats a stimulé la création du Fonds de garantie, l’APEV (Aide aux Parents d’enfants Victimes) la loi dite Méhaignerie, etc.
La psychotraumatologie et les centres de soins :
- L’Institut de victimologie a créé le premier centre spécialisé en 1995, année de la création de la première Cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP).
- Actuellement les initiatives se développent dans le secteur hospitalier et extra hospitalier.
- Les professionnels de santé, sensibilisés, sont de mieux en mieux formés.