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Condition Féminine

Criminologie : heures et mal heures au XXI siècle en France

Pr L-M Villerbu, émérite, psychologie et psycho-criminologie
Pt de la Conférence Nationale de Criminologie sur la faisabilité d’un enseignement universitaire de Criminologie en France.

Pour introduire. De la criminologie il y a des cultures disciplinaires qui disent pis que pendre et l’acmé de ces propos a atteint une grande partie de son apogée lors de l’annonce de création d’une Section de Criminologie(75) au CNU en mars 2012. Le plus drôle est certainement que les médias pris en tenailles entre des intérêts dont ils n’étaient pas capables d’évaluer les retentissements se sont mis, tels le Monde (mais il y en eut d’autres) à en brocarder les effets. Ou encore que de faux amis pleins de bonnes intentions à visée démocratique, se sont soudain pris de doutes quant à la pertinence d’une telle création, si ce n’est de la démarche qui l’imposait, contre une soit disante communauté universitaire qui fondait sa multitude sur quelques groupuscules plus que d’autres susceptibles de faire du bruit selon une logique bien comprise, celle de l’émeute organisée et la stigmatisation de figures en boucs émissaires. Une histoire là se répétait comme celle qui faisant front à l’idée d’une évaluation des problèmes précoces de l’enfance a dans les mêmes temps inhibé toute recherche sérieuse sur les malveillances et maltraitances infantiles, au nom de l’éthique. On sait les difficultés auxquelles se sont heurtées et se heurtent encore les associations de défense pour que soient identifiées, pénalisées les violences faites au partenaire violenté dans un contexte conjugal et que soient mis en pratiques des dispositifs innovant et sociétaux pour prendre en compte (et en charge) les personnes qui en étaient les acteurs. Il ne faut pas s’y tromper : ceux là même qui s’opposent à toute comptabilité propre à tout système de gouvernance crieront toujours que de telles évaluations servent les intérêts d’une idéologie d’état (faut-il ajouter sécuritaire ?) contre les libertés individuelles. Comme si en médecine la recherche épidémiologique s’accompagnait nécessairement ( ?) de volontés euthanasiques.

Il faut reprendre les grandes phases d’une pensée qui va s’affirmer criminologique pour mieux en évaluer les errements et les déclinaisons actuelles. Il s’agit moins de s’en faire une histoire (quiconque ne l’est pas, historien, ne peut en faire qu’un laborieux ménage) que de concevoir des lignes de forces en prise sur des ères épistémiques discriminantes.

I- Un cadrage historique en prise sur quatre épistémès. De la masse des données aujourd’hui disponibles quatre grands moments émergent.

1- L’anthropologie criminelle. Entre droit, considérations socio-morales, psycho-morales, médecine positive, fonctions préventives et curatives. C’est la recherche de traces positives susceptibles de contenir des éléments non aléatoires, prédestinant ou préformant. Des savoirs plus anciens et plus récents sont convoqués : la phrénologie, la cranioscopie, l’hérédité, le climat, la région, le pays géographique… tout ce qui peut faire stigmates et prédictibilités à court ou à moyen terme. La naissance des théories des dégénérescences (les références au système nerveux, au biologique de l’héréditaire, à la paralysie générale…) propose une semblance scientifique dont les excès seront rapidement dénoncés ; plus rapidement ici que dans le champ médico-aliéniste.

Ces théories ont fait sens au droit positif et au problème de la preuve ou de l’attestation. Se rappeler que nous ne sommes pas loin historiquement de la démarche par l’aveu qui constituait le référentiel essentiel de la scène judiciaire. Des typologies de criminels et déviants sont repérables, Le criminel-né fait son apparition dans l’excès de recherches d’un sens au-delà du fait identifié comme criminel. Mais l’on oublie trop que cette création a également permis de dégager tout un autre ensemble de  » criminels » et ouvert une brèche dans le champ médico-aliéniste, médico-légal, dans la recherche de la non-responsabilité versus responsabilité. La dangerosité comme état potentiel en naîtra, apportée par un juriste (Garofalo, notion qui vient en remplacement d’une référence opérationnelle jugée trop subjective : la conscience morale). Lombroso est le personnage phare mais comme dans toute référence mythologique il a fait oublier ses contemporains, ses sources et alliés. Il a ouvert une autre porte, en contraste : ce qui fait l’occasion. On ne saurait oublier également, dans ce contexte, le développement qui ne cessera pendant longtemps de faire polémique, celui de la médecine légale instituée.

2- La criminologie moderne. La recherche de traces poursuit les mêmes fonctions, sur la base des registres bio-sociaux, et d’une conception renouvelée de l’adaptation : l’adaptation relative de la biologie au social et d’une inter-réactivité qui ne tient plus seulement à l’hérédité. C’est la plasticité de l’homme  » moral » dont A. Lacassagne et G. Tarde sont les référents les plus connus dans la littérature française.

Naissent d’autres typologies puisque c’est ainsi que ce qui fait science progresse, mais sur la base de pré requis renouvelés : socio-néo-phrénologiques (organicisme, localisations cérébrales), et psychologiques : l’imitation. Aliénisme, et psychologie naissante, soins, soucis de gérer des populations en difficultés et des hommes en souffrance sont manifestes, évidents, nouveaux et les caractéristiques de ce moment historique, polémiquent avec les sourds déterminismes de sa préhistoire.

3- La criminologie post moderne. Ce sont les thèses sociologiques qui s’affirment. Le sociologue sur la base de ce qu’offre le droit découvre un objet ; celui-là que E. Durkheim(1895) nommera criminologie rompant brutalement avec les implicites médico-légaux et aliénistes. Constatant l’existence d’actes qui déterminent de la part de la société une réaction pénale il propose la création d’un ensemble homogénéisé par le référent crime et l’étude de cette population (de criminels) comme de tout ce qui y affère devient une science  » la criminologie ».

C’était, on ne peut plus, démontrer que la visée scientifique se confond toujours à priori avec l’invention disciplinaire et que celle-ci au lieu de rester à la place d’une volonté politique, la discipline, confond son territoire avec un objet scientifique, quitte à n’en faire par la suite qu’un complément d’elle-même : par exemple la sociologie criminelle, comme il y aura une psychologie criminelle et que les pénalistes s’essayant à la socio- psychologie inventeront les sciences criminelles comme effets de textes et d’énoncés ( effectivité et efficacité des philosophies et ingénieries pénales). Ce moment est fondamental car il consacre et commence une longue histoire conjointe : le droit pénal, les sciences criminelles qui naitront par la suite et la sociologique quantitative.  » Traiter les faits sociaux comme des choses », les crimes comme des comportements inventoriables, appris. Tout un programme se dessine et engendre une vision de l’homme privé de sa capacité personnelle à construire son destin. Il ne reste plus dans ce contexte qu’à attendre des organisations sociopolitiques et économiques le renouvellement d’une histoire sociale, réparatrice ou indemnisante. Il y a là une passion comptable exigeant toujours plus d’enquêtes et de calcul qui fera l‘oubli des traces ; oubli que viendra réparer la sociologie de l’école de Chicago (1915-1935) dont on méconnait trop les valeurs et normes religieuses et sociétales soutenant le projet. Les traces dès lors dans cette perspective deviennent subtiles ; le délinquant ou criminel disparait au profit du déviant et de l’acteur social. Le social est une scène dans laquelle les acteurs gèrent au mieux et selon des micro- normes leurs émotions, s’organisant  » une qualité de vie », dans tous les cas travaillés par une auto cohérence dont il faudra discriminer les éléments structurels. Valeurs collectives et normes individuelles, normes collectives et valeurs individuelles se font un chassé croisé retrouvant les plasticités de la phase précédente. Difficile de ne pas voir que cette première école est certainement la plus proche des analyses psycho-criminologiques actuelles : changement social, changement personnel, réformes sociales, une discipline moins spéculative, mais assumant d’emblée la complexité disciplinaire plus orientée par le terrain sans négliger ses références épistémiques fondamentales.

4- La criminologie contemporaine. Elle est à concevoir dans un changement profond et toujours en cours à propos de la délinquance, de la criminalité d’une part et de l’autre à propos de la personne du délinquant ou du criminel comme de l’ensemble des acteurs, des organisations et des ingénieries vouées à cet espace social.

Elle a un objet : le vivre ensemble et ses empêchements criminels (le tort fait à l’autre, à soi même et au monde) que masque mal la persistance d’une notion archaïque, roborative et perverse de nos jours, la dangerosité. La dangerosité est un état, le risque donne occasion à expérimentation. Ce vivre ensemble a ses personnages : d’un coté les acteurs (très pluriels) de la justice et de la police, de l’autre les infracteurs, les probationnaires et les victimes d’infractions pénales.

Des mutations profondes sont en cours et se heurtent aux fondations des époques précédentes. Ce qui rend compte des postions criminocides prises à son égard. On peut énumérer ses conditions de possibilités :

  • – Les traces sont fondamentalement subjectives, théoriques et datables et instables, volatiles
  • – Les comportements sont des pratiques de soi, des autres et du monde,
  • – La criminologie comme science du crime ou du phénomène criminel (sociologie et droit) devient discours et pratiques sur des pratiques saisies par des énoncés judiciaires, entrainant avec eux tous les acteurs et institutions concernées. Le  » criminel  » pas plus que la victime n’est qu’affaire de droit ; si celui-ci énonce en conséquence d’un usage toujours instable, la criminologie a à faire avec l’homme complexe, dans sa condition humaine.
  • – Le subjectif prend sens dans un appareil conceptuel a priori (l’histoire psycho-affective, l’inconscient, les appareils sociétaux, etc.) ou une présence à soi phénoménologique. Une rationalité empirique se redéfinit : effectivité/efficacité, systématique, institutions en réseau, différenciations des philosophies de la peine et de la sanction, l’insertion ne se définit plus par ses repères socio moraux, etc.
  • – dès lors qu’il y a mise en danger de soi et d’autrui la problématique criminologique (agressologie/victimologie) affirme à la fois la radicalité d’une différence inscrite dans les mœurs, et la similarité de conditions d’existence.

Ces conditions font muter notre compréhension de la pratique de soi en tant que celle-ci est rapport à l’autre (et réciproquement, mutuellement) : la sociologie quantitativiste avait remplacé la nature par une certaine idée de la culture mais n’avait fait que déplacer le problème (exemple : les types et les typologies perdurent comme le jeu de l’un et des plusieurs). La  » pratique de soi  » contraint à penser une organisation des savoirs, double : Agressologie versus Victimologie. Ces mutations suivent les changements constatés, sur des temps longs,

  • en psychiatrie et en psychologie ou en sociologie structurale(Chicago) : en psychiatrie, le passage lent, progressif de la dégénérescence et de l’innéité (il a fallu attendre jusque dans les années 1950) à la constitution, à la structure… dans le hors psychiatrie des troubles de la personnalité, la psychologie des  » organisations bio-psycho-sociales « 
  • Dans l’espace psycho-psychiatrie-des soins : la prévalence des savoirs à travers les approches thérapeutiques, éducatives de changements de contextes
  • dans un corps de savoirs où le diagnostic étiologique ou étiopathogénique, devient second aux processus d’incorporation des processus identifiés et les tentatives d’en modifier le destin.
  • Dans l’espace sociétal pris dans des considérations qui traitent avant tout de l’intérêt de : de l’enfant, de l’enfant, des victimes,  » des jeunes  » etc. d’un coté et de l’autre d’un sens collectif encore jamais atteint : moins le bien d’un état que le souci de ses membres,  » le terrorisme « ,  » la mondialisation de la criminalité  » etc. Outre le fait que désormais l’intérêt se démultiplie : la personne singulière dans sa dynamique entravée par la criminalité subie, la personne singulière ou en groupe prise dans les rêts de pratiques infractionnelles agies en retour d’une histoire antérieure, ou dans l’impossibilité d’élaborer les effets d’une violence infractionnelle agie et subie, et la dynamique de groupes en violences infractionnelles agies quelque soit les âges des manifestants.

Construction diagnostique qui mute ce faisant, de l’orientation-prescription au traitement-invention : du diagnostic étiopathogénique et structural (par la compilation des séméiologies), du diagnostic des troubles de la personnalité par inventaire des  » traits de comportements ». L’objectif se dessine : proposer une orientation en fonction du diagnostic des processus qui, quelque soit la structure, crée une organisation singulière de monde  » un monde en soi et pour soi, par les autres  » ; à laquelle une réponse singulière(le traitement et non plus une orientation) doit être proposée.

II- Dans l’espace Victimologique l’invention diagnostique des processus crée de façon bi jective :

  • une modification de l’espace des soins, la singularité d’une position victimale requiert une singularisation des offres pour entendre : les modifications de cadres afin de tenir à l’écart les conditions de précipitations psycho-traumatiques originaires.  » Tenir à l’écart  » : non pas les mettre en doute (position cartésienne) mais les garder à coté sans les juger (épochè de la réduction phénoménologique). La parole demeure…mais encore ? L’on ne peut traiter  » un dommage psychique  » référé à un dommage objectif infractionnel comme l’on traite d’une névrose ordinaire ; des modifications de cadre s’exigent.
  • une mutation des hypothèses interprétatives : non plus rationaliser les choses vécues, dans une structure, mais conceptualiser le processus créateur du monde imparfait et devenu douloureux (néo-réalité psychique) ; inventer le principe actif d’une mutation de la présence de soi à soi, aux autres et par les autres. C’est là que se situe la référence aux théories contemporaines de la dissociation psycho-traumatique dont Janet avait décrit-trouvé les premiers jalons, et dont les IRM actuels en donnent des images en 3D ! : des attestations que des normes (en termes de neurosciences) doivent venir valider.

Incidences directes, une autre révolution : la reconquête • Là où les criminologies du phénomène criminel secondarisaient par  » nature  » la position victimale (témoin à charge a priori objet de doute, cf. les 3 premières étapes de la criminologie), • la criminologie contemporaine (agressologie/victimologie) entre dans une nouvelle conceptualisation : le rapport victimant/victimé, vulnérant-vulnéré, dont chacune des places peut être occupée à des moments différents par la même personne, sur la base d’un axiome existentiel (injonction à être sur une décision subjective) créateur de néo réalités ou d’une logique de positions  » étranges « .

III- Dès lors une autre épistémè s’engendre, sans doute liée aux emprunts fais aux nouveau modèles de théorisation neuro-biologiques et aux effets des analyses structurales phénoménologiques.

a-) Une autre attention est requise : Le continuum agi/subi/agi/subi etc.

Pour l’auteur d’agression, acteur agissant et subissant, Pour celui ou celle mise en position de subir,
• non pas rechercher, comme éléments fondateurs, les conditions socio-affectivo- familiales et accidentelles, mais l’impact et l’élaboration (retentissement) d’une agression agie par lui-même: quelsqu’en soient les mobiles et les motifs, • non pas rechercher ce qui structuralement le/la met en position psycho-pathologique, mais le scénario dans lequel « un auteur  » l’a fait entrer (une norme à contre cœur)
• et ce qu’il a pu en être fait, (les organisateurs du monde privé-subjectif) compte tenu de ses milieux de résilience et de post vention mis en place. • Et dans lequel à son corps défendant, il a du tenir un rôle (être une valeur pour un autre =désiré) sans en avoir le statut (être mis en hors norme pour elle/lui-même, désirant)

L’explosion est interne avant d’être externe. Si la désistance comme issue et résistance à la réitération d’une pratique infractionnelle vient rendre compte de la manière dont se réinvestit une présence ratée, elle est aussi issue à la persistance d’une néo-réalité envahissante et persécutrice, productrice des états psychiatriques, des échecs existentiels ou des positions victimales/, comme des échappée criminelles (victimaires), des malaises psycho-somatiques (polymorphisme et non co-morbidité) : une présence en trop. Des nouveaux espaces expertaux s’esquissent ne pouvant plus tenir dans le cumul des expertises issues du XIX siècle, remaniées mais jamais rénovées : un autre  » catalogue  » s’exige. Un énoncé judiciaire pas plus qu’en enquête judiciaire ne peuvent se suffire d’une procédure pour laquelle les sciences humaines et sociales ne sont que des compléments. Une réelle implémentation est à penser et pour cela la criminologie contemporaine, par la complexité qu’elle offre et revendique est une condition sine qua non.

Doit-on penser que c’est enfin la fin de l’expert total et que formations, recrutements, spécialisations vont être réellement mises au rang des intérêts sociétaux et des personnes singulières ? Des remaniements disciplinaires

  • – s’esquissent au grand dommage de ceux qui ont sacralisé leurs territoires,
  • – s’esquivent au titre de sensibilités politiciennes, sans considération des visées scientifiques et des mutations professionnelles.

b-) Un exemple à propos de la condition victimale quand la souffrance s’éprouve légitimée d’un dommage objectif et de la recréation d’un passé antérieur nostalgique:

Une révolution profonde des paradigmes: un programme de recherches
1- ce n’est plus le droit qui donne et impose sa langue en la sacralisant dans LE texte, la langue n’est pas la parole. Mais, comme cela a toujours été, l’usage, l’usage de soi, le sociétal et ce qui en est fait, ce jeu subtil de normes et de valeurs. Le droit retourne à ce qu’il a toujours été : le formalisateur des usages et des échecs à ses formalisations (les sciences criminelles).Certes il est texte et ne peut se contredire mais là s’arrête sa logique formelle scientifique. 1- L’analyse expertale psycho-trauma/victimologique a besoin de normes pour se donner du recul, de l’évaluation, et ne sacraliser ni la langue, ni la parole

La valeur de la parole exige d’être saisie dans une projection réflexive et un quantum d’usages.

2- La psychiatrie fusse-telle criminelle, (ou sinistrosique) ne peut plus imposer ses savoirs étiologiques déjà bien défaits par les analyses de troubles de la personnalité (là où est son échec et ses limites de compétences) 2- Les normes ordonnent des étalonnages,
3- Une autre tension vers le psychisme s’installe, un psychisme qui ne suffit plus d’être circonscrit dans un appareil à tout dire!
Une tension immanente aux  » nouveaux problèmes » que les changements sociétaux et leurs acteurs obligent à considérer autrement
3- Les étalonnages doivent dresser des cartes des résistances, des facilitateurs de changements, et leur seuil,
4- Et une adaptation continue des protocoles de suivis psycho-traumatiques

c-) La création de dispositifs d’observation et de protocoles des préconisations des agirs infractionnels individuels ou en groupe est rendu possible par ces nouvelles instances épistémiques.

Citons sans les développer :

  • la bioscopie,
  • le génogramme projectif,
  • l’analyse criminelle séquentielle existentielle, les axiomes existentiels,
  • les distinctions des temps  » détectives  » et des temps subjectifs,
  • l’analyse proximale concernant les agirs infractionnels,
  • l’étude des fantaisies infractionnelles, la notion d’Avatar dans l’analyse criminelle cyber pédopornographique,
  • le Schéma Sociométrique Infractionnel,
  • les facteurs facilitateurs et déclenchant des agirs infractionnel groupaux, domestiques, urbains ; les durées de vie des moments d’émeutes, leur caractéristiques,
  • les dynamiques criminogènes des mouvements sectaires, dynamiques criminelles des agirs sectaires et terroristes, etc.

Juin 2012.

Notes

L’élaboration de ce texte doit beaucoup à quatre grands moments :

  • l’incompréhension première devant les propos homicidaires émis par des sommités académiques françaises et que je n’ai guère entendus hors métropole ou hors des cercles fermés de thérapeutes juristes, sociologues, voués au maintien d’une position indifférente à la situation socio-affective des personnes en demande.
  • la violence et la méconnaissance des effets de territoires (la fragmentation politique des savoirs) qui m’ont amené à faire l’hypothèse d’un Syndrome d’Aliénation Disciplinaire(SAD) sur le modèle de l’Aliénation Parentale(SAP).
  • l’intérêt pris par nos collègues et colloquant lors du Congrès d’Alger en avril 2012 Congrès International de Neurosciences, sur  » les soins psychologiques actuels « .
  • les 13 ans d’existence de la formation en Master 2 de Rennes 2, Cliniques criminologiques et Victimologie, dont le titre a pu varier selon les remaniements incontournables des politiques locales et nationales. Formation soutenue d’abord par la création d’un Institut de Criminologie et Sciences Humaines puis par un GIS : CrimSo (criminologie et société), nourris et ressourcés par le Conseil Régional de Bretagne et la Ville de Rennes.

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